Un enfant sauvage découvert à Wallaing (Nord)

Cet article est une fiction est fait partie d’un ensemble (en cours) que vous pourrez avoir le plaisir de lire sur ce blog. Pour l’instant, délectez-vous et patientez pour la suite.

L'Enfant sauvage de Wallaing

Qui est le petit garçon retrouvé dimanche dernier par un couple de promeneur dans la forêt de Raismes près de Valenciennes ?

C’est là toute la question que se posent à l’heure actuelle les autorités de la région, gendarmes, policiers et pompiers.

C’était un dimanche calme de début de printemps. Le soleil brillait à travers les branches, et, comme d’habitude dans le Nord, la température frôlait péniblement la douceur champêtre que l’on atteint bien vite en cette saison dans les régions les plus méridionales de notre pays.

Monsieur et Madame Ménard avaient décidé, comme tous les dimanches, de faire quelques pas en forêt, accompagnés de leur chien, Lalanne, un magnifique berger allemand qu’ils élèvent depuis plus son plus tendre âge.

Lalanne jouait à ramasser les bâtons que lui lançait monsieur Ménard quand soudain son flair a été attiré par une odeur inhabituelle.

Pour une fois, il faut le dire, le couple n’était pas allé se promener dans « leur endroit », mais un peu plus loin, aux abords du village de Wallaing. S’il n’avait pas décidé ce changement, peut-être que ce jour là, il n’auraient pas fait la découverte étrange et extraordinaire qu’ils ont faite.

Une odeur inhabituelle

Lalanne, attiré donc par une odeur inhabituelle, n’a pas tardé à attirer l’attention de ses maîtres en aboyant très fort et de manière insistante. Si bien que Monsieur Ménard l’a d’abord réprimandé, puis, voyant que son chien continuait à s’exciter « sans raison », il s’est mis à le suivre.

C’est à cet instant qu’à commencé l’aventure la plus déroutante de de sa vie.

Quelque chose, au loin, dans le sous-bois peu accessible sous les chênes, bougeait. Quelque chose comme un gros animal, dira-t-il plus tard. « J’avais pensé d’abord à un renard et puis, j’ai compris que c’était plus gros, mais je ne savais pas quoi. »

Avec prudence, Lalanne devant lui, André (c’est le prénom de Mr Ménard), tenant devant lui un bâton pour se défendre, s’approcha du fourré qui mettait en émoi son fidèle compagnon. Il était étonné, en avançant, que le supposé animal ne fuie pas, ce qui aurait été un comportement normal pour une bête sauvage. Au contraire, il semblait tétanisé à l’intérieur de sa cachette.

Ce n’était pas un animal !

Puis, soudain, en le faisant sursauter de 20cm sur place, il s’échappa ! Mais ce n’était pas un animal !

Un corps blanc, de la taille d’un gros chien, sale, c’était un enfant !

Un jeune garçon qui s’enfuit en courant. Mr Ménard en était complètement abasourdi. Que faisait un gamin presque nu dans les bois caché dans un buisson ? La réponse qu’il imaginait ne lui plaisait pas vraiment et il regrettait déjà d’avoir été celui qui l’avait trouvé… s’il ne parvenait pas à lui échapper. Mais pourrait-il faire autrement que de ne pas essayer de l’arrêter ?

« Lalanne, attrape ! » cria-t-il à son chien qui se lança immédiatement à la poursuite de l’enfant.

Bien dressé, le chien obéit en un clin d’oeil à son maître et se rua en avant. En quelques secondes à peine, il avait rattrapé le gosse et le fit tomber en se mettant entre ses jambes.

L’enfant ne résista pas et se soumit immédiatement aux grognements de la bête.

Ménard les rattrapa et regarda l’enfant.

L’enfant avait l’air de sortir d’un bidonville en Inde

Ce garçon avait l’air de sortir d’une décharge et ressemblait à ces gamins qu’il avait pu voir en Inde lors d’un voyage qu’il avait fait un jour là bas avec sa femme. En pire…

Il était dans un état lamentable. D’après ce qu’il en voyait, il lui manquait des dents. Ces cheveux formaient une masse touffue repoussante. Son corps était recouvert de cicatrices et de traces de brûlure non cicatrisées encore. A part un slip, il ne portait rien et grelottait dans le froid de ce printemps nordiste.

« Allons, allons, lui dit calmement Ménard, je ne te veux pas de mal. Dis-moi ce qui t’es arrivé et je t’aiderai. »

Mais l’enfant ne lui répondit pas. Il était paralysé ! Il semblait figé par la peur, une peur venue de très loin que Ménard ne pouvait que trop bien imaginer. Des histoires comme ça, il y en avait malheureusement souvent dans la région. Les journalistes n’avaient que trop tendance à lui donner mauvaise réputation en ce sens. C’était facile…

Pour en savoir plus sur l’Enfant Sauvage

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