Aujourd’hui, pas de train ! J’ai du aller me balader du côté de la Fac de Lille pour passer un test d’allemand. Du coup, je me suis retrouvé dans le métro à dessiner ce bonhomme là.
C’était un type, plutôt la cinquantaine, basané, un peu chauve, pas comme sur mon dessin, et surtout, j’ai remarqué qu’il avait un tatouage sur l’avant-bras. Ça m’a un peu étonné, parce que c’est vrai que tout le monde (ou presque) a un tatouage de nos jours, mais plus rares sont les personnes de ma génération, ou plus vieille, à en avoir.
Quand j’étais jeune, dans les années 80, dont sont si friands les étudiants et les jeunes adultes aujourd’hui, porter un tatouage vous mettait d’emblée de jeu dans la catégorie des racailles (ou des guitaristes de rock, mais ça, c’est quand même plutôt rare). J’imagine la tête de ma mère si je m’étais pointé un jour en rentrant à la maison avec un tatouage, même de la taille d’une fourmi. Elle m’aurait envoyé directement chez le psy. Et au lycée, j’aurais sans doute été bon pour une visite au bureau du proviseur. Ce qui m’aurait rangé d’office dans la catégorie des élèves à problèmes.
Donc, bref, le tatoutage, c’était pas ça et, si vous vouliez vraiment vous ornementer le corps, alors vous pouvez (pour les garçons) vous rabattre sur un anneau dans l’oreille, même si déjà, ce petit signe métallique et doré vous classait d’emblée de jeu dans une certaine catégorie sociale (pas la meilleure).
Ah, mais alors, comme les temps ont bien changé !!!! 🙂
Numerica 